Journée de vaccination : les assurances du gouverneur, « Les combats pourraient reprendre si… »

Auteur du report des combats, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall était à l’arène nationale, hier, pour assister à la journée de vaccination organisée par le CNG de lutte. Satisfait et content de l’initiative, l’autorité régionale invite la population à imiter le geste des acteurs de la lutte.

Il a également évoqué la probable reprise des combats et promet qu’une évaluation sera faite à la suite de cette journée. Selon lui, les combats vont reprendre si la situation sanitaire le permet.

Cette journée de vaccination, une action à imiter

« A la suite du report de certains événements sportifs, les acteurs de l’arène se sont engagés pour organiser cette journée de vaccination dédiée à la famille de la lutte. Que les lutteurs, les encadreurs, les amateurs sonnent l’exemple. Qu’ils viennent et se fassent vacciner au vue et au su de tout le monde. Après qu’ils appellent les populations à les imiter. Je voudrais me réjouir de ce que le CNG a pu organiser en relation avec le médecin-chef de la région médicale, ici à l’arène nationale qui est le théâtre de leurs prouesses. Cette journée montre que les acteurs de la lutte sont avec nous. Ils approuvent et accompagnent la politique de l’Etat. »

Un taux important de vaccination pour le retour des activités

« Que ce soit maintenant, dans quelques semaines ou quelques mois, les combats qui étaient programmés se tiendront. Il n’y a pas de doute là-dessus. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est hautement encourageant. Cela va nous permettre de mesurer le degré d’engagement des acteurs. Cela permettra également d’avoir un taux intéressant de vaccination qui pourrait nous permettre de revenir à certains comportements et d’accepter aussi certaines activités. »

D’abord une évaluation, ensuite une prise de décision

« Je peux vous assurer qu’une évaluation sera faite. Elle sera faite en relation avec les acteurs de la lutte, le ministre des Sports et celui de la Santé. Parce que rien ne peut se faire sans ses acteurs-là. Si nous jugeons opportun d’aller vers une reprise normale des activités sans restriction, sans contrainte ou avec un nombre de précautions, nous aviserons et le moment venu les choses pourraient reprendre.»

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