Lutte: Tyson cite ses trois grandes figures de l’histoire de l’arène

Ses sorties dans la presse sont très rares. Quand Mouhammed Ndao Tyson réagi, c’est pour envoyer un message fort aux acteurs de la lutte. De passage, ce week-end, chez Gaston Mbengue, qui célébrait le baptême d’un de ses petits-fils, le fondateur de l’écurie Boul Faalé a cité ses trois grandes figures de l’histoire de la lutte. Pour Mike, Gaston Mbengue, Aliou Sarr et lui-même sont les 3 noms qui ont marqué l’histoire de la lutte.

Ancien Roi des arènes, révolutionnaire des cachets des lutteurs et modernisateur des baak, Tyson aura marqué l’histoire de la lutte. Cela est indéniable. Et lui-même le sait. Au micro de Gaston Productions TV, l’ancienne star de l’arène a cité les trois grandes figures qui, selon-lui, ont marqué l’histoire de la lutte. Et ces trois personnes ne sont personnes d’autre que Tyson, lui-même, Gaston Mbengue et Alioune Sarr.

Gaston Mbengue, le père fondateur

Pour Tyson, Gaston Mbengue est le père fondateur. Parce qu’il a montré la voie aux promoteurs. « Gaston Mbengue a sa manière de faire, son charisme. On ne peut pas revenir sur l’histoire de la lutte sans citer trois noms. Le premier, c’est Gaston Mbengue. Il est le premier à promouvoir la lutte, le père de tous les promoteurs. S’il n’y avait pas, en 1992, Gaston Mbengue, un commerçant qui a senti le flair du business dans la lutte, il n’y aurait pas aujourd’hui tous ces promoteurs dans l’arène. »

Alioune Sarr, le bâtisseur

Concernant Alioune Sarr, il estime que ce dernier a mis sur les rails la lutte. « Après 1992, Alioune Sarr est arrivé dans l’arène en 1994 avec l’avènement du CNG. On ne peut pas raconter l’histoire de la lutte sans citer le CNG d’Alioune Sarr. Il est improbable de revoir un président du CNG rester encore à la tête de la lutte pour une durée de 20 ans. »

Tyson, le phénomène

Après Gaston Mbengue et Alioune Sarr, Tyson estime qu’il est la troisième grande figure de la lutte. « Après 1994, 1995 est venu avec l’émergence d’un phénomène du nom de Tyson, venu de Kaolack pour faire ses débuts dans l’arène. Lorsque je quittais Kaolack pour Dakar, j’étais venu pour les études et non pour la lutte. Je n’ai pas choisi de devenir lutteur, c’est Dieu qui m’a fait un lutteur. Personne ne peut écrire sur l’histoire de la lutte sans au préalable recueillir les témoignages de Gaston Mbengue, Alioune Sarr et Tyson, c’est une volonté divine. Rendons à César ce qui appartient à César. »

Source : Record