CAN 2021 : Aliou Cissé « Je me suis remis en question, les critiques ne sont pas toutes infondées »

C’est un Aliou Cisse très heureux qui s’est adressé à la presse après la qualification en finale du Sénégal. Le souhait du coach des Lions est d’amener à son pays ce qu’il n’a jamais eu c’est-à-dire le trophée continental. « Ce qui m’anime, c’est être fils d’un pays qui s’appelle le Sénégal et que j’aime au plus profond de mon cœur.

J’aime travailler pour ce pays. J’ai envie de leur amener ce qu’on n’a pas jusqu’à présent. Ça fait quand-même des années que nous courons derrière cette Coupe d’Afrique là. Après, comme vous dites, les critiques sont là, les mises en cause sont là. Mais, c’est le propre de notre métier d’entraîneur. C’est le poste qui est comme ça. Après moi, celui qui viendra aussi y goutera. Les entraîneurs qui étaient dans cette compétition quand ils sont rentrés chez eux, ils ont été bien critiqués. Il ne faut pas prendre les choses au premier degré.

En un moment donné, il faut prendre du recul et savoir où on est. J’ai toujours eu de la foi, de l’humilité, je me suis remis en question parce que les critiques ne sont pas toutes infondées. Par moment aussi, il faut écouter ce que les gens disent. Ça fait partie de l’humilité. Ça fait partie de la progression. Pas seulement de l’entraîneur mais d’un homme. Le football reste ma passion.

C’est ce que j’ai toujours voulu faire et le football m’a tout donné. C’est grâce à ce football là que j’existe. Il faut accepter que le football n’appartient pas seulement au sélectionneur surtout la sélection du Sénégal qui appartient à 17 millions de Sénégalais qui ont leur mot à dire. Les journalistes sénégalais ont eux aussi leur mot à dire. On écoute, on prend ce qu’on a à prendre et on avance.

Etre en finale aujourd’hui, ne veut pas dire qu’on est les meilleurs. On a constitué cette humilité-là. Il nous reste un match. On n’est pas venu seulement pour jouer une finale mais on est venu pour gagner une finale. Donc, on va bien récupérer pour préparer cette finale-là », a souligné Aliou Cisse