Egypte : Babacar Faye signe son premier contrat pro et promet de devenir meilleur buteur

Passé par l’Asc Deggo de Linguere, Lébou Gui de Rufisque, Sporting de Rufisque, Jamano de Kaolack, Jean d’Arc de Dakar, Babacar Faye évolue depuis quelques mois en deuxième division égyptienne avec Fayoum SC. Conscient que Fayoum SC est un tremplin pour atteindre un niveau supérieur, l’attaquant ambitionne de devenir meilleur buteur de la saison pour arriver à ses fins. Dans cet entretien avec TerrainAfrik, le natif de Rufisque revient sur sa carrière, mais également sur son passage à Linguere avec l’Asc Deggo.

D’abord, pouvez-vous vous présenter aux internautes de TerrainAfrik ?

Je m’appelle Babacar Faye. Je suis né et grandi à Teungueth. J’ai débuté ma formation avec l’ASC Lébougui lorsque j’avais 8 ans. J’ai fait toutes les catégories de Lébougui. C’est après que je suis parti en Turquie. A mon retour de la Turquie, j’ai rejoint le Sporting de Rufisque en nationale 1, puis le Jamono de Kaolack. Et la saison dernière, j’étais avec le Jean d’Arc de Dakar. C’est à la fin de la saison que j’ai rejoint Fayoum SC (D2 Egypte).

Pouvez-vous revenir sur votre voyage en Turquie ?

J’avais un test à faire en Turquie. Mais une fois sur place, il y a eu un problème entre mon agent et l’autre partie. Et c’est cela qui a plombé ce projet.

Depuis quand vous avez rejoint l’Egypte ? Et quelle est la durée du contrat avec Fayoum ?

J’ai rejoint Fayoum SC, il y a environ cinq mois. Mais le transfert n’a pas été suscité par le Jean d’Arc. C’est plutôt mon agent qui a négocié le transfert. C’est lui qui m’a amené en Egypte. La durée du contrat est de deux ans. Je l’ai signé, d’ailleurs, il y a tout juste un mois. Depuis que j’ai signé avec Fayoum SC, j’ai participé à deux rencontres amicales et j’ai, à chaque fois, marqué un but. Il faut signaler que nous sommes dans la présaison. La saison va démarrer d’ici quelque temps. Nous sommes en pleine préparation.

C’est quoi votre objectif avec Fayoum ?

L’objectif est clair, c’est faire une bonne saison. Terminer meilleur buteur et aller chercher mieux. J’ai également l’ambition d’amener l’équipe au niveau de la première division. Vraiment, je ne veux pas durer ici. Je veux juste faire une saison. La deuxième division égyptienne n’est qu’un tremplin. Et il est plus facile de réussir en Egypte qu’au Sénégal. L’Egypte est un bon pays, un pays de football. En plus, le championnat a de la visibilité.

Quels sont vos rêves au de-là de Fayoum SC ?

Mon rêve, c’est de jouer avec mon club de rêve, le Real Madrid. Club ou joue mon joueur préféré Karim Benzema.

Abordons la question de l’Asc Deggo de Linguere. Comment votre relation avec Deggo est née ?

Ma relation avec l’Asc Deggo provient d’un ami de Djiby Niang, Fara. J’affrontais l’équipe de Fara au stade Demba Diop. Et à la fin du match, il a pris mes coordonnées. Il a donné mon numéro à Djiby Niang. Et c’est ainsi que mes relations avec l’Asc Deggo sont nées. Lors de ma première année, j’ai remporté la coupe du Maire, la coupe de l’excellence, mais on a perdu la finale zonale. La deuxième année, j’ai remporté la coupe zonale. La troisième année, j’ai encore pris la coupe zonale.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à Deggo ?

Ce qui m’a le plus marqué à Deggo, c’est que j’avais enchaîné plusieurs matchs, en étant souvent le passeur décisif et l’homme du match, mais je ne marquais pas. C’est le jour de la finale que j’ai marqué et tout le monde s’est levé pour célébrer avec moi le but. Baba Der (le coach) a quitté le banc de touche et a couru jusqu’à mon niveau pour une accolade chaleureuse. C’est cela qui m’a le plus marqué à Deggo.

Depuis votre départ (2018-2019) vous gardez toujours vos relations avec les dirigeants de Deggo. Qu’est-ce qui explique cela ?

Je n’étais pas un mercenaire pour Deggo. Après mon premier match, j’étais rentré, mais par la suite, je suis revenu habité dans le quartier jusqu’à la fin des Navétanes. Je ne jouais que pour Deggo et pas pour une autre Asc, c’est pourquoi j’avais décidé de rester. J’ai toujours gardé les rapports avec les dirigeants parce que nos rapports dépassent les Navétanes. Même après les Navétanes, ils continuaient à prendre de mes nouvelles. Moussa Diallo, Der, Djiby Niang surtout Thian, Grand Nasse Touré continuent toujours à m’appeler. Nos relations dépassent les Navétanes. Et elles resteront à jamais.

TerrainAfrik